icone Les vaccinations

L’objectif de la vaccination est d’induire l’immunisation statistiquement probable d’un sujet contre une ou plusieurs maladies. La vaccination est donc, dans l’absolu, le moyen idéal de prévention des maladies. Un vaccin idéal doit être inoffensif, ne pas induire de réaction anormale, entraîner une protection totale contre la maladie et particulièrement, éviter l’apparition de porteurs sains.

Il n’existe cependant pas de vaccins pour toutes les maladies. De plus, un certain nombre de vaccins (notamment les vaccins contre les virus respiratoires) protègent contre l’apparition de formes sévères de la maladie mais pas contre l’infection.

La vaccination est aujourd’hui une pratique courante et facilement appliquée par les propriétaires. Les vaccinations les plus courantes ne sont d’ailleurs pas spécifiques aux voyages. D’une manière générale, l’immunité n’est constituée que 5 à 15 jours après la primovaccination. Il ne faut donc pas attendre le dernier moment pour vacciner un chien qui sera soumis à un risque potentiel. Le maintien de la protection de la protection conférée nécessite de respecter avec attention les rappels.

icone Types de vaccins

Les vaccins sont des produits biologiques qui retiennent de l’agent pathogène l’essentiel de son pouvoir immunogène. Il existe plusieurs types de vaccins :

les vaccins à agents vivants, atténués ou modifiés :
ils conservent un certain pouvoir infectieux, ils envahissent l’organisme et autorisent ainsi une excellent imprégnation immunitaire ; cependant, l’existence d’un pouvoir pathogène résiduel n’est pas à exclure.

les vaccins à agents tués ou inactivés :
on a une abolition pure et simple de toute virulence, toutefois l’immunité qu’ils induisent doit être soutenue par une augmentation des titres antigéniques, l’addition d’un adjuvant et la multiplication des sollicitations vaccinales.

les vaccins dits purifiés ou de sous-unités :
la réction immunitaire induite est faible et ils sont coûteux, mais ils peuvent être utilisés chez la chatte en gestation.

les vaccins obtenus par génie génétique ou vaccins recombinants :
ces vaccins permettent de distinguer les anticorps vaccinaux des anticorps post-infectieux.

Il existe désormais des vaccins pour les viroses principales du chien et du chat, à l’exception du FIV. En effet, le FIV appartient à la famille des rétrovirus. Or ce rétrovirus présente une variabilité génétique très importante. En conséquence, en raison de la diversité des souches, la difficulté rencontrée pour fabriquer chez l’homme un vaccin actif contre toutes les souches de HIV se retrouve de la même façon chez le chat à l’encontre du FIV. Le vaccin contre la PIF n’est pas disponible en France.

Concernant les maladies parasitaires, la recherche de vaccins efficaces se heurte à la nature même de leurs cibles potentielles. Confrontés à la résistance de leur hôte et contraints de s’adapter à la réaction immunitaire qui s’oppose constamment à leur survie, les parasites se sont dotés de moyens efficaces pour y échapper : arrêt provisoire du développement chez les helminthes, colonisation des lymphocytes et paralysie du lysosome par les leishmanies, changement de configuration antigénique d’autres protozoaires. Dans ces conditions, le choix de l’antigène vaccinal et les modalités de l’immunisation sont difficiles à définir. Ils expliquent la lenteur ds progrès dans ce domaine malgré des réussites évidentes. Le seul vaccin actuellement disponible en France est le vaccin anti-Babesia.

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